Volume 1: Le vinyle.
À l'ère du « tout instantané » et du « jetable », le microsillon demeure aussi célèbre pour les amateurs; les musicophiles de nos jours. Ce format fait partie intégrante et reste un incontournable dans ma façon d'écouter de la musique depuis très longtemps.
Malgré mon intérêt en achat de singles, d'albums sur CD et en plateformes numériques, mes coups de cœur se retrouvent également dans ma liste de souhait LP. Le long player reste l'expérience parfaite à mes oreilles de consommer un disque. Le son, la pochette et le feeling global d'avoir cet énorme objet de carton et plastique entre les mains; une sensation que les autres formats n'offrent pas.
Pour ce volume, mon inspiration provient de l'ouvrage écrit par Mike Evans intitulé Vinyles. Un livre qui propose de revenir sur l'histoire passionnante de l'évolution du disque.
Mes références:
- Vinyles (par Mike Evans)
- Dust & Grooves (par Eilon Paz)
- Why Vinyl Matters (par Jennifer Otter Bickerdike)
« Lorsqu'on écoute de la musique sur un iPod, on se dit: “C'est la chanson, mais ce n'est pas vraiment le disque. Le disque, c'est le disque vinyle”… »L'intérêt du vinyle de par sa présence physique s'impose par sa pochette. Le livret, sa jaquette intérieure et les expériences artistiques par les graphistes et les photographes font que l'écoute d'un album en ce format éclate tous mes sens tant auditifs que visuels.
Une session se passe avec les équipements suivants:
- Table tournante Revolver Rebel
- Bras Jelco SA-250ST
- Cellule Ortofon OM 10
- Préamplificateur NAD PP 2i
- Amplificateur de casque HIFIMan EF2C
- Casque d'écoute Grado SR 80e
- Coussinets Grado G
Un vieux souvenir reste la découverte d'un des premiers tourne-disques intégrés dans un meuble vraiment massif, environ 4' à 5' de large et 4' de hauteur, les haut-parleurs étaient insérés dedans. C'était l'époque où le compact n'existait pas réellement. Il jouait les 45, 33 ainsi que les 78 tours. Mes grands-parents possédaient ce type d'objet pour l'écoute de vinyles; assez imposant !
Je remonte très loin, dans le milieu des années 80, lorsque le microsillon demeurait présent dans ma famille: Beatles, Kenny Rogers pour ma mère tandis que mon père: Rolling Stones, Les cyniques, et autres groupes du genre alors que Supertramp, Yes, King Crimson, Rush, Led Zeppelin & April Wines étaient rois et maîtres sur la table tournante de mon oncle, et finalement une tonne de disques jazz dans le salon de mamie.
Mes premiers vinyles sont Goldorak, Abba (Voulez-vous) et Black Sabbath (Sabbath Bloody Sabbath) acheté avec mes économies d'été chez Woolco, une ancienne chaîne de magasins. Cet album, que je possède toujours en état « near mint », demeure mon favori. Une formation avec Ozzy Osbourne, qui se loge dans mes chanteurs préférés du METAL.
« Everything around you, what's it coming to?C'est le début de mon aventure d'une collection de vinyle !
God knows as your dog nose, bog, blast all of you
Sabbath bloody sabbath, nothing more to do
Living just for dying, dying just for you, yeah »
Je ne suis pas aussi avancé que les passionnés qu'on retrouve dans le livre Dust & Grooves étant donné qu'eux restent des obsessionnels du vinyle tandis que je suis uniquement un alcoolique de musique. La ligne est mince pour certains, très grande pour les collectionneurs inconditionnels.
Le prix d'un long-jeu à l'époque restait coûteux et demandait des équipements audiophiles adéquats pour réellement profiter de l'avantage du vinyle: le son.
Le son et la technologie du microsillon ne datent pas d'hier. Tout a commencé autour 1877 lors de l'invention du phonographe par Thomas Edison.
Depuis cette époque une multitude de gens et compagnies se sont engagés à son évolution:
- Différents formats (5", 78 Tours, le 10", le 12", le 95 Tours/min) ont été lancés par plusieurs acteurs de l'industrie
- Victor et Columbia qui sortent enregistrements avec un microphone électrique vers 1925
- Les premiers albums en shellac à destination grand public sont devenus populaires
- Les amateurs sont de plus en plus nombreux
Très important de ce mettre en contexte que le vinyle de nos jours est loin d'être comparable à son ancêtre qui était sans pochette et extrêmement fragile. C'est en 1940 que la jaquette est née, la fin du shellac, et en mars 1958 le tout premier enregistrement commercial stéréophonique à deux canaux sonores voit le jour.
Maintenant, pour certains collectionneurs et amateurs de musique classique et jazz, un grade existe entre presseurs de vinyle. Une maison de disque qui sort l'album de votre groupe favori n'est pas garant de la perfection du produit lors de sa fabrication malgré la renommée de l'éditeur. Notons que des compagnies telles que Deutsche Grammophon ou Blue Notes n'offrent que rarement un produit de piètre qualité, c'est-à-dire un mauvais pressage dans le jargon d'un inconditionnel de ce format.
Il demeure certain qu'apprendre à apprécier la musique en premier lieu en profitant de l'expérience offerte par le vinyle est le parfait équilibre.
Cette expérience restera unique et imbattable parmis les autres formats. L'amateur de musique doit l'essayer si celà n'a jamais été fait auparavant. Personnellement, 30 ans plus tard c'est un moment qui me permet de vivre le message offert par l'artiste !
Les deux prochains volumes seront dédiés au monde METAL.
Références.
‣ Image: Vinyl Seamless Pattern.
‣ Artiste: ne2pi.
‣ Publication: 1 novembre 2016 sur CreativeMarket.com.
‣ Outils: Adobe Illustrator & Pixelmator Pro.
‣ Artiste: ne2pi.
‣ Publication: 1 novembre 2016 sur CreativeMarket.com.
‣ Outils: Adobe Illustrator & Pixelmator Pro.
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18 octobre 2020
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